En 1970, le programme des conférences dirigé par William Houseman s’intitule Environment by design. Répondant à l’invitation de l’IDCA, la délégation française conduite par le designer Roger Tallon, va prendre position dans une déclaration écrite par Jean Baudrillard. La déclaration de la délégation française associée aux réactions et aux manifestations des étudiants et des activistes de l’environnement présents va marquer un tournant pour les rencontres d’Aspen.
De retour en France, le journaliste Gilles de Bure, qui accompagnait la délégation officielle, relate les rencontres d’Aspen 1970 dans un article Les sommets d’Aspen.

En 1970, Eli Noyes et son amie Claudia Weill réalisent un film produit par leur société de production Cyclops Films. Les conférences et les débats font apparaître une confrontation entre les différentes conceptions du design. Les organisateurs des rencontres d’Aspen sont des designers de grande notoriété qui travaillent au service des industries. Face à eux, se développe une protestation des activistes de l’environnement et des étudiants pour la plupart venus de Berkeley en Californie. Pour eux, le design est un engagement politique qui relève de la responsabilité sociale et environnementale du designer.

Invité par l’école des beaux-arts de Bordeaux dans le séminaire design et environnement conduit par Jeanne Quéheillard et Annette Nève, l’artiste Martin Beck s’est entretenu le 2 février 2010, avec le critique d’art Peio Aguirre. A partir de l’exposition de Martin Beck, Panel 2 : « Nothing better than a touch of ecology and catastrophe to unite the social classes… » qui remet en jeu la Design Conference d’Aspen 1970, l’entretien aborde la méthodologie de travail de Martin Beck et les questions liées à la perception du passé et de l’histoire, l’historicisme, les référents culturels, l’histoire du design et le postmodernisme.