Peio Aguirre
Vit et travaille à Donostia-San Sebastián.
Critique, commissaire indépendant et éditeur. Il a réalisé plusieurs expositions parmi lesquelles Archaeologies of the future, sala rekalde, Bilbao (2007), Asier Mendizabal, MACBA Barcelona (2008), Néstor Basterretxea, Museo de Bellas Artes de Bilbao (2013). Il a édité les livres The Great Method, Casco Office for Art, Design and Theory/ Revolver Verlag (2007) et Apolonija Sustersic. Selected Projects 1995-2012, MUSAC León/Sternberg Press (2013). Il a publié des articles et des essais dans des revues internationales comme Afterall, A Prior Magazine, Flash Art, Chto Delat ?, e-flux journal. Il est l’auteur de nombreux textes monographiques sur des artistes. Il écrit sur son blog Crítica y metacomentario.
Martin Beck
Martin Beck est un artiste qui partage son temps entre New York et Vienne, où il occupe un poste de professeur en titre à l’École des beaux-arts. En parallèle à sa carrière d’artiste, il rédige des textes sur les arts plastiques, le design et l’architecture. Parmi ses expositions récentes, on peut citer Remodel avec Ken Taylor au Ludlow 38 à New York et Communitas à la galerie Camera Austria à Graz (2011), Presentation au 47 Canal à New York (2012), et the particular way in which a thing exists à la galerie Leonard & Bina Ellen de l’université Concordia à Montréal (2012-2013). Il a conçu l’exposition Panel 2 : « Nothing better than a touch of ecology and catastrophe to unite the social classes… » au Gasworks de Londres en 2008. En 2010, il a participé à la XXIXe Biennale de São Paulo et à la IVe Biennale de Bucarest. Martin Beck a publié dernièrement The Aspen Complex (Sternberg Press, 2012).
Sheila Levrant de Bretteville
Sheila Levrant de Bretteville est graphiste, pédagogue et artiste plasticienne intervenant dans l’espace public. Son travail témoigne d’un profond attachement à une démarche pluraliste et participative ancrée dans la réalité sociale. Elle a lancé le Women’s Design Program au CalArts en 1971, contribué à la fondation du collectif féministe Woman’s Building à Los Angeles en 1973 et organisé un département de communication visuelle à l’Otis-Parsons en 1981. En 1990, Sheila Levrant de Bretteville devient la première femme titularisée à Yale, lorsqu’elle est nommée directrice du troisième cycle d’arts graphiques. Ses interventions dans l’espace public activent les mécanismes collectifs de production de sens qui mettent en lumière la spécificité sociale du site : Biddy Mason : Time and Place et Omoide no Shotokyo à Los Angeles, Search : Literature à la bibliothèque de Flushing dans le Queens, At the Start, At Long Last au terminus nord de la ligne A du métro new-yorkais, Path of Stars à New Haven, step(pe) à Ekaterinbourg et ...therefore... à l’Institut du design de Hong Kong. Elle a conçu la nouvelle mise en page du Los Angeles Times, ainsi que des numéros spéciaux des périodiques Aspen Times, Everywoman, American Cinematographer et Arts in Society. En 2010, elle s’est vu attribuer la chaire Caroline M. Street d’arts graphiques à Yale.
Monique Eleb
Monique Eleb est psychologue, docteur en sociologie et habilitée à diriger des recherches (HDR). Ses travaux portent sur la sociologie de l’habitat et l’évolution des modes de vie, la socio-histoire de l’habitation ainsi que sur l’analyse de la conception architecturale contemporaine. Elle est aujourd’hui membre du Laboratoire Architecture Culture et Société, XIXe-XXIe siècle (UMR/CNRS/MCC n°3329), de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Malaquais, qu’elle a créé avec Jean-Louis Cohen et dirigé depuis 1990.
Pierre Lascoumes
Pierre Lascoumes est Directeur de recherche CNRS au Centre d’études européennes de Sciences-Po Paris. Docteur en droit et diplômé en sociologie (Bordeaux) et criminologie (Montréal), il a travaillé sur les politiques environnementales et les politiques de lutte contre la délinquance financière. Ses travaux sur l’action publique s’attachent à la régulation des enjeux socio-techniques. Il mène des travaux sur les origines et la mise en œuvre du règlement REACH (surveillance des produits chimiques), ainsi que sur les évolutions récentes des politiques de développement durable et de ses institutions (Grenelle, réforme des services centraux et déconcentrés du Ministère). Il a publié de nombreux ouvrages dont plus récemment, Une démocratie corruptible, arrangements, favoritisme et conflits d’intérêts, (Le Seuil, La république des idées, 2011) et Action publique et environnement, collection que sais-je, puf 2012.
Jeanne Quéheillard
Jeanne Quéheillard vit et travaille à Bordeaux. Critique de design et commissaire d’exposition. Professeure à l’école des beaux-arts de Bordeaux, elle enseigne la théorie du design. Elle intervient à l’ENSCI les ateliers (Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle). Elle a réalisé plusieurs expositions dont Jean Prouvé, Meubles 1924-1953.(Bordeaux 1990), In progress, le design face au progrès au Grand Hornu Images à Mons (Belgique) en 2010, Ever Living Ornement à la Maréchalerie à Versailles et à Micro-Onde (Vélizy-Villacoublay) en 2012. Elle collabore à des revues spécialisées (Intramuros, ÉTAPES). Elle a publié dans des ouvrages dont L’expérience de la céramique pour le Centre de Recherche sur les arts du feu et de la terre (Craft) aux éditions Bernard Chauveau (2007), Normal Studio, design élémentaire (Musée des arts décoratifs, Paris 2010), Les meubles à musique de Cocktail designers (les presses du réel, 2010), Ever living ORNEMENT (éditions B42, 2012).
Benjamin Tong
Benjamin Tong est un artiste qui vit et travaille à Los Angeles. Il a participé à l’exposition The Experimental Impulse (2011), au centre d’art contemporain Redcat, consacrée à la tradition expérimentale qui reste influente à Los Angeles. Il rédige des textes, crée des installations d’objets et intervient sur toutes sortes de supports performatifs. Il a présenté au CalArts The Parrot Lecture (2012) dont la Golden Spike Press du CalArts a publié la transcription. Benjamin Tong a donné des conférences au Centre for Visual Anthropology du Goldmiths à l’université de Londres. Il a bénéficié récemment d’une résidence à la Villa Aurora à Berlin, où il a poursuivi un travail sur la théorie du sublime imparfait, sur une présentation de film imaginaire inspiré par Charles Fourier, et sur une science-fiction écrite au futur antérieur. Après une licence en sciences informatiques à l’université de Toronto, il a obtenu un master d’arts plastiques au California Institute of the Arts.