Transe
technique mixte
L’Arcadie
ailleurs et autrefois,
ici et maintenant
et l’année prochaine
par Emilie Renard
Ce projet d’Emilie Renard, L’Arcadie : ailleurs et autrefois, ici et maintenant et l’année prochaine , propose, autour d’un texte central exposant sa démarche, la mise en relation de nombreux autres textes, images et documents rassemblés autour de la notion d’Arcadie. Ou comment cette étude du mythe arcadien lui permet de mettre en lumière ses multiples résurgences dans l’art contemporain, articulant les notions de contre-culture, de collectif et de communauté, d’ailleurs idéalisé et inconnu.
Ce dispositif critique tentaculaire est le produit d’une recherche qui tente d’explorer ce qui pourrait aujourd’hui constituer un déplacement artistique. Il expose également une méthode de classement originale, organisée en quatre grandes parties, elles-mêmes subdivisées en sous parties, elles-mêmes constituées de différents éléments. Une manière collagiste faite d’étonnantes bifurcations, à la manière de l’une des sources évidentes de cette réflexion, la pensée interprétative de l’artiste Dan Graham. On retrouvera d’ailleurs, à un endroit précis du projet, son texte intitulé ARCADIA , traduit et mis en perspective par l’auteur.
Emilie Renard est critique d’art et curator. Elle vit et travaille à Paris.
Avec le soutien du Centre national des arts plastiques, Ministère de la culture et de la communication (allocation de recherche aux auteurs / Théorie et Critique d’art)
vidéo
Lux & Ivy Favorites
The Cramps
par Archives 4 taxis
- Ah ! Ce sont des morts-vivants !
- Pas de panique, c’est plutôt de la gelée de poisson !
Fraîchement exhumé des archives de 4 Taxis, cet extrait provient d’un montage vidéo concocté par les Cramps à la demande de 4 Taxis : Lux & Ivy Favorites.
Deux magnétoscopes en batterie, aussi déglingués que les images délavées qu’ils enregistrent, affichent une succession effrénée d’actions piochées dans des films d’exploitations, d’émissions télé et des bandes annonces vintage.
En quelque sorte, une visite guidée au rayon alimentation des Richard Prince, Paul Mc Carthy, Mike Kelley et consorts...
« La plupart de ces films sont en général faits dans un garage ou un living-room avec des outils rudimentaires et des temps de tournages météoriques. Les B movies sont l’expression d’une transe, ils ont de l’âme et ne posent aucune question », dixit the Cramps.
L’intégrale de cette vidéo d’une durée de 4h45mn a été présentée en novembre 1983 pour le festival Sigma à Bordeaux lors d’une nuit 4 Taxis, en appetizer au numéro consacré à Los Angeles.
Quand tout est faux, ça devient réel !
Brrrrrrrrrr....
Merci à l’oreille d’un sourd aka Philippe Garnier.