Les relations entre les Beach Boys et les Beatles sont au coeur des enjeux les plus importants de la culture pop. À savoir : la pop music peut-elle être un instrument de connaissance ? Et si oui, comment ? Pacôme Thiellement, essayiste et écrivain, auteur de plusieurs essais sur la pop music, la poésie et la magie noire tente ici une exégèse de leurs chefs d’œuvre dans la lignée de son travail sur la pop et la gnose : Poppermost. Considérations sur la mort de Paul McCartney (Musica Falsa, 2002), se présente comme une théorie de la culture pop au travers d’une mise en relation des Beatles et des Residents, Economie Eskimo. Le rêve de Zappa (Musica Falsa, 2005) un essai sur le musicien américain au travers du prisme anthropologique.

Pacôme Thiellement vient de publier, toujours chez Musica Falsa, L’homme électrique. Nerval et la vie.

Dans cet essai, Wilfried Paris propose une approche singulière de l’une des figures majeures de la culture pop qu’est Daniel Johnston. Songwriter américain né en 1961, Johnston est un personnage mythique à plus d’un titre : sa musique, sa vie et ses différentes activités (dont le dessin) font de lui l’archétype de l’(anti) héros (post) moderne. Un texte épique, à cheval entre critique rock, philosophie pop et fiction métaphysique, à la mesure de l’ambivalence de son objet.

Wilfried Paris, musicien et journaliste, propose ici une exploration singulière, dense, presque imaginaire, la première du genre, en forme de portrait rêvé d’un artiste par un autre.